La Section académique de
VERSAILLES

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VIOLENCES DANS LES BANLIEUES


Communiqué de presse de la section académique de Versailles


Après les incendies qui ont détruit plusieurs établissements scolaires de l'Essonne et des Yvelines, le SNALC-Versailles appelle chacun à conserver son calme et à oeuvrer à l'apaisement des esprits.

Il déplore que la mission de l'Ecole soit une fois de plus gravement perturbée par une violence qu’aucune cause ne saurait justifier.

Attaché aux valeurs humanistes, il ne peut accepter que l’ on entrave la transmission du savoir, de la culture et le développement de l'esprit critique,privant des quartiers entiers de tout espoir de réalisation de soi et de promotion sociale.

Il assure les élèves, les familles et les personnels concernés de sa totale solidarité.

Paris, le 7 novembre 2005

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Communiqué de presse des instances nationales du SNALC



Face aux émeutes

Face à la situation d'émeute dans les banlieues, le SNALC-CSEN tient à souligner son inquiétude pour les professeurs et l'ensemble des acteurs du système éducatif qui oeuvrent au sein des zones défavorisées, et à exprimer sa plus totale solidarité à leur égard.

Le SNALC-CSEN rappelle qu'en livrant l'école publique aux démagogues et au moule unique, la politique scolaire conduite depuis plusieurs décennies a, hélas, contribué à saper les fondements de l'intégration républicaine, en privant les catégories sociales les plus défavorisées d'une chance authentique d'acquérir les savoirs et les valeurs.

Dans ces conditions, il n'est pas étonnant que plus aucune institution ne soit en mesure de s'opposer à l'explosion de la violence. Après les enseignants; confrontés sans véritable soutien à la multiplication des exactions, ce sont l'ensemble des citoyens qui subissent aujourd'hui les effets de plusieurs décennies d'incurie.

Le SNALC-CSEN demande, outre la mise en place de mesures susceptibles de rétablir la sécurité des biens et des personnes au sein des banlieues, que soit organisée une réflexion de fond sur les structures du système scolaire au sein des Zones d'Education Prioritaire et des zones sensibles.

Le SNALC-CSEN considère, bien au-delà de la question des moyens, que seule une refonte globale des structures, le rétablissement de l'égalité des chances et de la transmission du savoir pour tous, seront susceptibles de redresser à long terme la situation.

Paris, le 07 novembre 2005

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Communiqué de presse des instances nationales du SNALC



L'école doit retrouver son rôle de creuset républicain et d'ascenseur social

Le SNALC-CSEN n'est pas persuadé que le système scolaire est une cause déterminante – et sûrement pas la cause unique – des violences actuelles dans les banlieues.
Il se félicite toutefois de voir reprises par le Premier Ministre certaines de ses propositions de bon sens en regrettant qu'il ait fallu cette flambée de violences pour qu'elles deviennent des propositions gouvernementales.

Ouvrir, aux élèves qui le souhaitent, la possibilité d'entrer en apprentissage dès 14 ans, et favoriser par là leur insertion sociale.
Permettre, à ceux qui le veulent, de trouver en internat, un climat favorable au travail scolaire. Donner, aux élèves méritants, des bourses favorisant leur poursuite d'études. Parler de la nécessité de revaloriser le mérite et le travail.

Le SNALC a toujours défendu, y compris récemment dans la consultation publique sur l'Avenir de l'Ecole, ces idées, sur lesquelles J.L. MELENCHON l'avait déjà rejoint.

Pour le SNALC, l'école doit retrouver son rôle de creuset républicain et d'ascenseur social et aux mesures d'urgence il propose d'associer une remise en question de l'idéologie laxiste ambiante.

Assurer la transmission des connaissances, prioritairement celle des connaissances fondamentales, rétablir l'autorité des professeurs dans leur classe et leur poids dans l'orientation des élèves : autant de demandes anciennes du SNALC, plus indispensables aujourd'hui qu'hier. L'Ecole ne peut plus faire l'économie d'une réforme des structures.

Paris, le 8 novembre 2005

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Communiqué de presse de la CSEN

Face à la situation d'émeute dans les banlieues, la CSEN tient à souligner son inquiétude pour les professeurs du premier et second degrés, et l'ensemble des acteurs du système éducatif qui oeuvrent au sein des zones défavorisées, et à exprimer sa plus totale solidarité à leur égard.

La CSEN rappelle qu'en livrant l'école publique aux démagogues et au moule unique, la politique scolaire conduite depuis plusieurs décennies a, hélas, contribué à saper les fondements de l'intégration républicaine, en privant les catégories sociales les plus défavorisées d'une chance authentique d'acquérir les savoirs et les valeurs.

Dans ces conditions, il n'est pas étonnant que plus aucune institution ne soit en mesure de s'opposer à l'explosion de la violence. Après les enseignants, confrontés sans véritable soutien à la multiplication des exactions , ce sont l'ensemble des citoyens qui subissent aujourd'hui les effets de plusieurs décennies d'incurie.

La CSEN demande, outre la mise en place de mesures susceptibles de rétablir la sécurité des biens et des personnes au sein des banlieues, que soit organisée une réflexion de fond sur les structures du système scolaire au sein des Zones d'Education Prioritaire et des zones sensibles.

La CSEN considère, bien au-delà de la question des moyens, que seule une refonte globale des structures, le rétablissement de l'égalité des chances et de la transmission du savoir pour tous, seront susceptibles de redresser à long terme la situation.

Paris, le 7 novembre 2005

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Conduite à tenir

En cas de danger grave et imminent

Selon l'article 11 de la loi n°83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, il incombe à la collectivité publique de protéger ses agents contre les violences et voies de fait dont ils peuvent être victimes à l'occasion de leurs fonctions et de réparer le préjudice qui en est résulté.

Les fonctionnaires de l'Education nationale ne bénéficient pas du droit de retrait, défini à l'article 231-8 du code du travail par les lois n° 82-1097 du 23 décembre 1982, n° 90-613 du 12 juillet 1990 et nº 91-1414 du 31 décembre 1991.

Cependant, le décret n°95-680 du 9 mai 1995 comporte une disposition voisine dans son article 5 :

« Si un agent a un motif raisonnable de penser que sa situation de travail présente un danger grave et imminent pour sa vie ou pour sa santé ou s'il constate une défectuosité dans les systèmes de protection, il en avise immédiatement l'autorité administrative.
Aucune sanction, aucune retenue de salaire ne peut être prise à l'encontre d'un agent ou d'un groupe d'agents qui se sont retirés d'une situation de travail dont ils avaient un motif raisonnable de penser qu'elle présentait un danger grave et imminent pour la vie ou la santé de chacun d'eux » (Voir la Quinzaine Universitaire , n°1203 du 3 mars 2003, p. 12).

 

En cas de dommages causés aux véhicules

La circulaire n°97-136 et la note de service n°97-137 du 30 mai 1997 prévoient l'indemnisation des fonctionnaires victimes de dommages matériels sur leurs biens « à l'occasion de l'exercice de leurs fonctions. »

Pour ce faire, ils doivent transmettre à la DAPER 1 ( 3, boulevard de Lesseps, 78017 Versailles cedex , tel. 01 30 83 44 44, fax 01 30 83 50 89 - Mél : ce.daper1@ac-versailles.fr ) par voie hiérarchique dans un délai de trois jours ouvrables un dossier de protection juridique constitué

•  d'une déclaration détaillée relatant les faits et mentionnant l'adresse de la délégation départementale de leur assurance, leur numéro de sociétaire et le numéro de dossier du sinistre

•  d'un rapport circonstancié de leur chef d'établissement faisant clairement apparaître le lien existant entre l'origine du dommage et l'exercice des fonctions. Ce rapport doit préciser le lieu du dommage, la date de l'incident et la présence de l'argent aux moments des faits pour les besoins du service. Ce rapport peut être accompagné, le cas échéant, des témoignages recueillis.

•  d'une copie du dépôt de plainte (et non une déclaration de main courante) auprès de la police ou de la gendarmerie.

L'autorité a trois semaine pour recueillir le visa de l'autorité chargée du contrôle financieret notifier sa décision à l'assurance. « Une décision favorable pourra […] être prise chaque fois que le rapport du chef d'établissement fera clairement apparaître le lien existant antre l'origine du dommage et l'exercice des fonctions, en raison notamment de la qualité des auteurs de l'agression (élèves, anciens élèves et parents d'élèves). Ce lien devra également être reconnu lorsque, l'auteur de l'agression n'étant pas connu, il est toutefois établi que le dommage résulte d'un acte de malveillance qui s'est produit alors que le véhicule était garé, soit dans l'enceinte de l'établissement, soit à proximité de celui-ci, en un lieu habituellement utilisé par le personnel de l'établissement pour le stationnement des véhicules » (note de service n°97-137 du 30 mai 1997).
Si les victimes sont sociétaires d'une compagnie d'assurance liée par convention à l'Etat (Maif, GMF, SADA, CMA), l'assurance avance le montant des réparations et l'Etat prend la franchise à sa charge.
Si les victimes sont assurées par une autre compagnie, l'Etat leur rembourse les frais après les réparations (Voir la Quinzaine Universitaire , n°1184 du 17 décembre 2001, p. 3).

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