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APPRENTISSAGE


Communiqué de presse des instances nationales du SNALC


25 novembre 2005 :

14 ans hier,
15 ans aujourd'hui,
16 ans demain,

et RIEN N'AURA CHANGÉ!!...


Le SNALC-CSEN s’étonne d’apprendre par voie de presse que, finalement, le Ministre délégué à l’Emploi et au Travail a choisi de reculer l’âge de l’apprentissage à 15 ans. Cette décision aurait été prise après consultation des SEULES organisations CGT, UPA et FO. Le SNALC, qui sera reçu par le Ministre de l’Education sur cette question lundi 28 novembre, s’interroge sur le sens donné à la concertation alors que les décisions sont déjà prises.

Le SNALC-CSEN rappellera au Ministre de l’Education qu’il est favorable à l’apprentissage à 14 ans et à la formation par alternance. Il précisera en outre, que les lycées professionnels ont pour rôle d’assurer la formation professionnelle et que cette dernière a été laminée par la politique absurde du collège unique et du passage automatique dans la classe supérieure.

SNALC-CSEN rappelle qu’il se bat depuis longtemps pour la transformation du collège unique en collège pour tous et pour la diversification des parcours. Il s’étonne de voir certaines organisations, sans doute sous la pression des professeurs sur le terrain, reprendre à leur compte des revendications que, jusqu’à ce jour, elles avaient activement combattues.

Paris, le 23 novembre 2005

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Communiqué de presse des instances nationales du SNALC


Le Snalc réagit aux propos du Premier ministre

Le SNALC se félicite de la volonté exprimée par le Premier Ministre de relancer l’apprentissage et de prendre réellement en compte le niveau des élèves à leur entrée en sixième.

L’ouverture, sous statut scolaire et selon des modalités adaptées, d’un pré-apprentissage à quatorze ans pouvant déboucher sur une entrée en apprentissage à 15 ans, est une mesure de bon sens, surtout si elle s’accompagne d’une réflexion sur les structures à développer pour mener les élèves ayant choisi cette voie au maximum de leurs possibilités.

L’évaluation des acquis des élèves au moment où ils abordent l’enseignement secondaire, si elle s’accompagne des mesures nécessaires pour remédier aux lacunes constatées, et pour améliorer l’enseignement dispensé en amont, ne peut que renforcer les chances de succès de tous au collège.

Le SNALC constate, cependant, que ces annonces ne s’accompagnent pas de la remise en cause du collège unique, pas plus que de celle du passage automatique de classe en classe , deux « institutions » dont la pérennité semble d’autant plus assurée que leurs effets sont objectivement très néfastes.

Concernant la « politique des ZEP »,le SNALC a toujours fait preuve de beaucoup de scepticisme eu égard aux résultats observés sur place par ses adhérents. Il considère que le renforcement, et peut-être même le maintien des ZEP, ne saurait être profitable aux élèves qui y sont scolarisés, s’il ne s’accompagne pas d’un changement radical des structures actuelles du système éducatif. Sans ce changement, véritable garant d’une mise en oeuvre de l’égalité des chances sur la totalité du territoire, ministères et collectivités locales en seraient réduits à accumuler des mini-mesures de soutien et de remédiation, coûteuses et peu efficaces, ainsi que les traitements dérogatoires.

Paris, le 1er décembre 2005

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