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AGRESSIONS


Communiqué de presse des instances nationales du SNALC


Le SNALC-CSEN tient à affirmer sa totale solidarité à l’égard du professeur sauvagement agressé par un élève au Lycée Professionnel d’Etampes.

Le SNALC-CSEN considère que les mesures annoncées par le Ministre de l’Education, évoquées à de multiples reprises par ses prédécesseurs, peuvent constituer un début de réponse à la situation d’urgence, si elles sont réellement appliquées.

Cependant, le SNALC-CSEN estime que le dispositif concerné ne saurait constituer une solution aux problèmes de fond :
  • plus que d’une formation à l’autorité, il importe de restaurer l’autorité des professeurs en supprimant l’ensemble des dispositifs démagogiques qui l’ont progressivement mise à mal. Dans ce cadre, le SNALC-CSEN demande, entre autres, l’abrogation de la circulaire Royal du 11 juillet 2000 ainsi que l’abandon de la loi Jospin de 1989.
  • Le SNALC-CSEN demande que soient renforcés les pouvoirs disciplinaires des principaux et proviseurs, et que ces derniers ne soient plus soumis aux pressions administratives les incitant à passer sous silence les faits de violence et d’indiscipline qui affectent leurs établissements.
  • Enfin, le SNALC-CSEN considère qu’il est urgent de réduire le nombre d’élèves à 15 par classe dans les zones sensibles et qu’il convient d’associer aux mesures répressives un dispositif de prévention réaliste et suffisant en matière de moyens.

Paris, le 22 décembre 2005

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Communiqué de presse des instances nationales du SNALC

Violences scolaires : une réponse de l'institution ?

Le SNALC condamne sans aucune ambiguïté la montée non contenue des actes de violence au sein de l'institution scolaire.

Le SNALC tient en particulier à manifester sa solidarité à l'égard du professeur agressé au lycée professionnel Camille Claudel de Vitry-sur-Seine le 17 janvier 2006.

Le SNALC s'étonne par ailleurs du contenu et de la tonalité de certaines des conclusions de l'Inspection diligentée suite à l'agression subie par le professeur du lycée Louis Blériot d'Etampes le 16 décembre 2005, conclusions partiellement dévoilées lors de la conférence de presse du 17 janvier 2006.

Le SNALC note que, selon le rapport, « c'est le contraire du laxisme qui a conduit à l'agression ». Il s'insurge contre le fait que ce seraient rigueur, fermeté et discipline qui provoqueraient la violence en milieu scolaire. Le rapport est révélateur d'une institution qui fait implicitement et systématiquement porter la responsabilité de ces faits intolérables sur le professeur, quand bien même il en est la victime .

Le SNALC sera attentif aux conclusions de l'instruction judiciaire en cours.


Paris, le 18 janvier 2006

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